Mytho : la véritable Odyssée d'Ulysse
Après la guerre de Troie, Ulysse compte bien profiter de son voyage du
retour pour faire un peu de tourisme, loger chez l'habitant et partager
leurs femmes et leurs richesses. Parviendra-t-il à repousser les avances
du roi des Lotophages, à se lier d'amitié avec l'aveugle et borgne
Cyclope, à se sauver de la noyade du sexe géant d'une Lestrygone, à
s'échapper sain et sauf du parc d'attraction des Enfers, à satisfaire la
nymphodéesse Calypso, à supporter l'horrible chant des Sirènes ? Et
surtout, à établir sa réputation de héros, alors que toutes les
personnes rencontrées ne souhaitent plus jamais entendre parler de lui ?
De son côté, Pénélope la salope, lassée de sa tapisserie, se demande si
elle cèdera aux avances d'Eumée, le vieux porcher.
Sur les traces d'Ulysse, le pas si rusé que ça, découvrez l’univers fantastique et déjanté d'Éric Abbel.
Babelivre : nous avons beaucoup ri avec ce roman d'aventure humoristique. Le style est bon, avec une ironie mordante et des personnages colorés et aussi déjantés que leur auteur. Petite mention spéciale pour Pénélope et son fameux "Cher journal...". A lire absolument !Pensez Positif !
Lorsque ma belle-famille par alliance débarque de Bulgarie, pour
assister au mariage de ma sœur, je suis chargée par celle-ci d'aller les
chercher à la gare routière de Nantes. Un simple trajet qui ne devait
me prendre que quelques minutes… C'était sans compter sur une horde de
zombies. Heureusement, je trouve de l'aide parmi mes potes et une
superbe bulgare qui n'a pas froid aux yeux. J'ai bien fait de suivre le
conseil de mon conseiller Pôle Emploi : « Pensez positif ! »
Babelivre : Nantes envahie par les zombies, il y a de quoi avoir peur au niveau scénaristique. Mais là, on se retrouve avec des situations de plus en plus difficiles à gérer pour le personnage principal qui passe de chômeur un peu paumé à héros qui sauve sa famille. Le tout dans une satyre de la société française, une critique à peine voilée des multinationales de l'agrochimie, et fait passer les médias et les politiques pour ce qu'ils sont, ce qui est très drôle (le maire Jean-Marc Ayrault qui se fait écraser par une voiture, puis attaqué par un drone de l'armée...). De l'action il y en a, puisque le roman est aussi une parodie de Resident Evil et d'autres films de zombies (le super-zombie de la multinationale ressemble beaucoup au Nemesis...), mais c'est finalement une lecture à plusieurs sens : les zombies ne sont qu'un prétexte, derrière la manière de les affronter (les produits régionaux détruisent les morts-vivants, les produits de grandes marques les attirent !), ce livre est surtout une dénonciation des effets de la mondialisation, et le contaminé au virus zombie est à l'image du contaminé au mondialisme. Comme quoi derrière une déconnade, on peut trouver du révolutionnaire.


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